vendredi 16 juillet 2010

Déménagement


Maintenant, je suis ici : petitabricot.wordpress.com

mercredi 23 décembre 2009

Long time no see!


Il y a un blogue que j'aime beaucoup. Et je ne suis pas la seule, il a récemment été classé parmi les meilleurs "blogues de mères" (traduction libre).

Lisa Belkin propose des sujets autant inusités qu'intéressants (lisez l'histoire d'une girafe juive...) qui plaisent immanquablement à ma condition de jeune maman. Mais ça vous plaira aussi : allez jeter un oeil!

Parfois, il y est question de différences entre les genres et, grâce à Anne-Marie, je me retrouve régulièrement à y réfléchir. Cherchant à tracer la limite entre mes idées et la pratique. Vous vous rappelez de Pop, l'enfant «sans sexe»? On en avait discuté sur Twist'n'serve...

Enfin, j'ai lu ça aujourd'hui et ça m'a amusé:
Time was, not so long ago, when things were the other way around; pink was for boys and blue was for girls. Near the end of World War I, The Ladies Home Journal advised new mothers that “the generally accepted rule is pink for the boys, and blue for the girls. The reason is that pink, being a more decided and stronger colour, is more suitable for the boy, while blue, which is more delicate and dainty, is prettier for the girl.” A few years later, in 1927, Time Magazine wrote about the disappointment that Princess Astrid of Belgium was not a Prince, saying her cradle had been “optimistically decorated in pink, the color for boys.”
C'est juste pour dire que, des fois, ce qu'on prend pour acquis n'est pas si intemporel que ça.

mardi 15 septembre 2009

Cours de natation


À la piscine, les enfants se regardent. D'abord, c'est le silence. Puis, un premier garçon crie. Un autre s'avance à 4 pattes vers le centre du cercle formé par les parents. 

Henri reste près de moi. Il observe. S'interroge. Et lentement, étire le bras vers la petite fille assise à côté de nous.

Et tout ce temps, les parents ne disent rien. Ne font que murmurer des encouragements à leur enfant. "Regarde, une petite fille. Oh, le petit garçon a un joli costume de bain". Parce que c'est tellement plus facile de parler à son petit qu'à l'adulte à côté de soi.

Plus tard, on ira tous dans l'eau chanter des refrains en coeur et s'amuser de voir les enfants rire aux éclats.

mercredi 9 septembre 2009

J'adore failblog

fail owned pwned pictures
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vendredi 4 septembre 2009

Une image

Julien est abonné à une liste d'envoi et, chaque jour, il reçoit par e-mail une illustration vintage. Cette semaine, ce sont toutes des images faites par des femmes dans les années 50. Je mets ici celle qu'on a reçue aujourd'hui - elle est de Mia Carpenter - parce que je la trouve belle. En attendant d'écrire quelque chose de plus consistant.


Si ça vous intéresse, vous en trouverez d'autres ici: todaysinspiration.blogspot.com.

lundi 27 juillet 2009

Parce qu’une pomme est une pomme

Il y a les arbres. Il y a les sentiers boueux. Les moustiques, le lac et ce gros chien, nono, qui nous accompagne dans nos promenades. Il y a Henri dans le kangourou, les feux de camp, les repas dehors à la chandelle. Et ce livre.

Traité de pédo-psychologie, l’essai tente de présenter la réalité vue par les enfants de 0 à 3 ans. Pour y parvenir, l’auteur a examiné, noté, filmé sa fille Athena et il laisse ici le résultat de ses observations. À cheval entre le récit et l’ouvrage scientifique, le texte est à la fois sensible et solide, vulgarisé et précis. De fait, l’auteur fait le va et vient entre les études et expériences publiées, ses expériences personnelles et des questionnements fondamentaux - le langage, la pensée - s’interrogeant sur le développement. À quel moment un enfant devient “intelligent”? Que comprend-il? Comment le comprend-il?

C’est un livre qui tombe bien. Qui, sans améliorer mes compétences parentales, me permet de mieux comprendre ce que vit mon garçon ou, à tout le moins, de regarder ses apprentissages d’un nouvel oeil.

Plus encore, il me ramène à des réflexions comparatistes ici bien concrètes. Je me mets à observer de quelle façon Henri, qui ne sait pas encore nommer une pomme une pomme, qui ne sait pas non plus que l’objet existe à l’extérieur de son champ de vision, se surprend chaque fois qu’il la voit, mais de moins en moins. Tranquillement, il associe la forme à la couleur et la couleur au goût. Bientôt, il anticipera sa saveur. L’objet deviendra une pomme. Et plus tard, il saura la nommer. Mais pour l’instant, sa pensée est multisensorielle, en marge du langage. Le langage lui permettra de transformer la pomme en concept, de la reconnaître dans un livre d’images. À le voir aller, je réalise l’importance du processus, son impact. 

mardi 14 juillet 2009

Du voyage

Depuis plus de trois millénaires, on voyage. Et on écrit. Les voyageurs laissent des traces de leur passage en racontant leurs expériences et en posant un regard sur ce qui les entoure. Déjà, en Égypte ancienne, les gens prospères voyageaient pour aller visiter les monuments de leur propre civilisation et en profitaient pour inscrire dans la pierre la preuve de leur passage. «Hadnakthe, scribe du trésor, a fait  une excursion pour se distraire à l’Ouest de Memphis, en compagnie de son frère, Panakhti» est ainsi gravé dans la roche depuis 1244 avant J.-C. (Taras GRESCOE.Un voyage parmi les touristes) Puis, en 484 avant J.-C., Hérodote devient le premier écrivain qui parvient à vivre comme auteur de récits de voyage. C’est dire que la pratique de l’écrit comme moyen de transmission des expériences date.

Comme autant de témoignages sur les endroits visités, ces écrits pavent la voie des futurs guides touristiques, récits de voyage et autres catalogues informatifs. Dès lors, la pratique du voyage et la pratique de l’écrit deviennent inséparables.

À voir le blogue de la cousine de ma mère et de sa famille, je ne peux m'empêcher de me surprendre de la facilité avec laquelle ils le prouvent, publiant presque quotidiennement leurs récits, vidéos, photos et autres liens vers wikipédia. Au point où j'ai souvent l'impression d'être avec eux. Pire, je me surprends parfois à penser qu'ils n'ont pas vraiment quitté le Québec, qu'ils sont encore à deux coins de rue de chez moi tant leur voyage est virtuel. Et pourtant, je prends plaisir à les suivre, trouvant dans ce voyage par procuration, des moments d'évasion.